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Pour l’Afrique de demain : Voir les panafricanistes s’investir dans la gestion de la cité (élections), refonder l’éducation

Pour l’Afrique de demain : Voir les panafricanistes s’investir dans la gestion de la cité (élections), refonder l’éducation

REFLEXION – L’Afrique de 2030 ?

Une des priorités est de refonder l’éducation pour faire naître une élite sensée et patriote.

Cela est d’autant plus nécessaire, face aux enjeux du monde, à la lutte entre défendeurs de l’unipolarité et ceux de la multipolarité. Et dans ce duel, l’Occident, maître jusqu’à présent du monde unipolaire, n’a cessé de dire à quel point son avenir est en Afrique (on se demande bien comment !).

Pour qui s’intéresse aux problématiques africaines, surtout pour ce qui est des pays de la zone d’expression francophone, une variable est incontournable : les accointances intérieures. Les « endocolons« , comme les désigne leurs pourfendeurs. Ce sont ces individus, généralement de catégorie CSP+, intellectuels, qui affichent une démarche eurocentrée assumée. Pour eux, défendre les intérêts extérieurs l’emportera toujours sur les besoins de leurs populations.

Certes, leur inverse (patriotes) existe, mais reste minoritaire. Et il est de l’urgence de faire augmenter le nombre de « patriotes », de nationalistes africains.

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« Peaux noires, masques blancs » : inverser la tendance

S’il est vrai que la dilution du sentiment patriotique et son pendant (agir en sachant qu’on a un destin national commun) est une construction puisant dans le legs colonial, alors, l’inverse est elle aussi « construction » mentale. « Conditionnement » diront certains.

La bonne nouvelle, le chemin inverse est plus rapide. Il sera nettement plus aisé de réinstaurer un équilibre et en moins de temps qu’il ne fallut pour transformer l’Africain en un être excentré.

il a fallu des siècles de brutalités psychologiques, physiques, culturelles, pour avoir un certain type d’Africains ne se pensant et voyant que via le regard (et donc reconnaissance) de l’autre. Les fameux « Peaux noires, masques blancs » de Franz FANON.

Il faudra a peine une décennie pour semer le terreau d’une génération déjà restaurée même partiellement. Et cette génération à son tour donnera naissance à une encore plus restaurée. En deux à trois générations, le travail de sape qui a pris des siècles, sera grandement balayé.

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Conclusion : il est nécessaire et urgent que des Panafricanistes (les vrais) s’engagent dans les élections

Qu’ainsi, on les retrouve dans les sphères décisionnelles, dans des configurations où ils implémentent leur idéologie. Et ce n’est pas uniquement via une accession à la présidence. Un changement qui part de la base est structurellement plus fort.

Que les panafricanistes s’investissent dans la gestion de la cité en commençant par les bases : élections communales, régionales, législatives, etc. Surtout communales. Ainsi, le peuple aura à les juger sur du concret. A ceux qui rétorqueraient que se présenter à des scrutins avec un maillage national exige d’énormes moyens, nous répondons que cibler au départ juste cibler une ville, une région, est une option. Puis, aller crescendo.©Minsilizanga.com

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